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Le monde et l'homme
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28 novembre 2007

Suprême paradoxe

Livre d’Hermès Trismégiste, le Corpus Hermeticum, version XVIème siècle : Hermès de Mercure à Tat.

De la puissance

que Dieu est autant latent, que patent.

Mercure à son fils Tatius.

Dialogue V

Outre ce que je t’ai déclaré par ci-devant mon fils Tatius, je veux encore derechef, en passant le temps avec toi, te communiquer quelque mot de la pleine et entière notice de Dieu, à fin que tu n’ignores son principal nom, et ce qui est à plusieurs caché, lesquels toutefois le pense bien entendre. Car si ce que nous savons, n’est fait notoire à ceux qui l’ignorent, il n’est non plus que rien.

Or en premier lieu, mon fils, il te faut savoir et entendre que tout ce qui s’offre à notre aspect est engendré, et à quelque commencement : au contraire ce qui lui est caché, est perpétuel, et infini. Car aussi n’est il de besoin qu’il apparaîsse, au moyen qu’il ne cesse jamais d’être. Mais trop bien nous met devant les yeux toutes autres choses, en se maintenant toujours en secret, d’autant qu’il jouit de vie éternelle.

Quant il met toutes choses en évidence, il ne laisse pas d’être caché en ses investigables secrets, en les déclarant et exprimant par une chacune à par soi à notre fantaisie.

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